Avant que j'gâche le croquis,
j'craque une boîte fraîche
de crayons assortis.
Pis j'cadre mon art
sous l'éclairage pâle
qui sort de mon ordi.
Une autre galerie remplie
de bord en bord de mes folies,
des nature mortes piégées
dans un espace honnis
La poussière s'décontracte,
la grisaille sur la surface
du bois franc qui se compacte.
Constate,
y'a rien à voir ici,
Cèsse de lécher la vitrine
pis laisse tes p'tites pattes te guider
vers une soirée moins vagrante.
À la place de perdre ton temps
à essayer d'comprendre le talent,
je m'en craque les phalanges.
Pis j'trempe mes doigts gourmands
dans les pots d'pigments liquides
quand les courants se mélangent,
ça crée des subsances hybrides.
Étrange pour les gens qui immitent
mais quand t'es sous les profondeurs
d'un océan de couleurs
et les nuages te visitent.
Tu comprends la vie vite
quand les instants sont infinis
c'est là que le temps se délimite.
Un horizon frigide,
portrait d'un naufrage arctique,
la peinture s applique
puis craque comme la glace frappée par l'arthrite.
Les conquêtes de l'artiste
qui visite
les quatres coin du monde,
sans quitter le confin qui habite.
Au fin fond d'un appart
qui encadre mes coup d'tête,
cet espace eternel
devrait nourrir le porte-poussière.
Ignore l'hermite qui radotte,
l'achimiste de l'acrylique,
audio,
un vrai, calligraphe de paroles.
Le matin des magiciens,
les taches de Pollock se garochent
comme un chef d'orchestre,
j'conjure la note finale qui t'assomme.
Spectateur et témoin
par un orifice du rideau
ton aire occulaire agrandie
face à l'imagiste de niveau.
Mes portraits impossibles
qui blessent le cercle chromatique,
j'exerce l'office du pinceau,
une couche de couleur s tartine.
Une évolution extrème,
qui défirait même Darwin,
mine de rien, j'applique ma mine,
les constellations s alignent.
J'sature le canvas
par la solution saline,
qui est mon sang arteriel
chargé de toutes mes vitamines.
Connect the dots with my thoughts
quand je pense, mon encre fabrique,
coupe à blanc pour mes calpins,
le papier des plantes que j'éradique.
J'suis navré que tu navigues
sur les vagues de mon abîme,
mais le sublime coud tes pensées
par les splashes que j'imagine.
Les cadres tremblent sur le gyprock,
j'trip, ah
quand mon ziplock me guide
comme une aquarelle au drips grasses.
Tracé par lencre de pieuvre,
j'roule le papier de mes ouevres.
pis j'les crisse dans une bouteille de Labatt neuve
pis la bouteille, jla pitch au fleuve.
Ca classe même pas dans l'Hiphop
c'est un shroom bap
qui snap ton cou dans l'slingshot.
One love pour mes ink blotch
pis mes oeuvres qui s'obstinent pas
dézip le fuckin ziplock
pis prépare-toi pour le trip dog.
Des toiles avec des drips croches,
Tu pars par le gift shop.
supported by 4 fans who also own “Galerie Vide (Hoff)”
Pour moi Alaclair dans c talbum la c est ce qui m’a pousser à avoir du Luv ,Alaclair le son les paroles pis la synergie ça fait qu amplifier c est famous b3atluvr
NoLa rapper streamlines his experimental style without sacrificing originality or freshness; guests include Eric Jaye and Quelle Chris. Bandcamp New & Notable Apr 18, 2024